vendredi 1 décembre 2017

Et si NOEL n'était pas ce que l'on croit ?




Extrait du livre troisième de la trilogie d'Eden. (Sortie 20 décembre)
+ d'infos : http://serge.boudoux.fr


Eden et Henri


Samedi 24 novembre 2012. 13 h. Lamothe Goas, Gers.

Henri. Mémoires très privées.

Comme tous les jours après manger je vais sur la place et j'attends Dieu sait quoi, assis sur le banc vert. Aujourd'hui j'ai froid je ne vais pas rester longtemps.

Dans un mois tout juste ce sera Noël, je déteste cette fête qui me fait prendre conscience un peu plus de ma solitude, pour moi pas de cadeau, aucun bambin avec des étoiles dans les yeux, pas de cris de joie ni de mystification  délicieuse sur la prétendue existence du Père Noël. La découverte de l 'inexistence du vieil homme rouge à barbe blanche est un des premiers grands chagrins des gosses lorsqu'ils apprennent la vérité, étonnez vous après ça que les enfants se méfient des adultes. Moi ce qui me surprend le plus c'est qu'ils continuent à croire en Dieu.

 En parlant de mensonge vous savez sans doute que Jésus n'est pas né le 25 décembre, l'Eglise ne pouvant éradiquer la  célébration du  " Solis invicti, le soleil invaincu " marquant le solstice d'hiver décida finalement de récupérer cette fête païenne pour en faire l'anniversaire du Christ, il n'y a pas de petit profit. Il n'est pas né non plus l'année 0 de notre ère mais vraisemblablement en moins 4 ou moins 7 avant lui-même, amusant non ? Avec moi vous irez de surprise en surprise, les miracles sont quelquefois là où on les attend le moins !

Comme tous les jours je ferme les yeux et essaye de ressusciter l'image du visage de la sublime Eden qui disparait peu à peu de ma mémoire, il y a si longtemps que je           l'espère en vain, reviendra-t'elle ? Se souvient-elle seulement que j'existe?  Pourquoi Michel Ange ne donne t'il plus signe de vie, il avait promis de me rappeler, pourquoi son numéro ne répond-il plus ? 

Soudain je sens une présence, un parfum féminin, j'ouvre les yeux, C' EST ELLE !

Alléluia, c'est Noël avant l'heure j'adore cette fête ! Eden est là devant moi avec ce regard fiévreux qui me transperce, son visage d'ange, sa silhouette de déesse, elle a maintenant de longs cheveux châtains cuivrés. Comment dois-je l'appeler, Madame le député ou la députée?  Mon cœur s'affole j'ai peur de mourir sur le champ, je suis sûr à ce moment de l'aimer jusqu'à mon dernier souffle. Je comprends mieux l'expression tomber amoureux, pour certains il s'agit d'une chute au cours de laquelle on perd toute faculté de réflexion et de sens critique, pour moi cela signifie aimer au-delà de la tombe.

 Je ne sais pas alors combien cette formule va se révéler malheureusement adaptée à la situation. ..

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Découvrez la suite dans le livre troisième de la trilogie d'EDEN : Ainsi soit-elle
 


jeudi 26 octobre 2017

L'épouse, le mari et la prostituée (extraits)




 


 :

 ....Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes azuréens quand par un beau matin de printemps, on vit éclore sur le bord du lac de Saint Cassien une dizaine de jeunes filles brunes et blondes court vêtues, très sympathiques, invitant par des gestes non équivoques les automobilistes à les rejoindre pour des jeux moins bucoliques. Le paradis découvrait l'enfer de la prostitution !
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 Un ami me raconta cette histoire en buvant le pastis :

...."Je marchais sur le bord du lac, devançant mon épouse de vingt mètres, Catherine  pour une fois avait tenu à m'accompagner, certains jours on joue de malchance. Soudain un bruit de course, je me retourne, une beauté blonde en short avec des bas résilles et des bottes se précipite vers  elle et supplie.

   - Au secours, aidez-moi !

  Un grand type baraqué sort du bosquet, l'air un peu halluciné et marche vers les deux femmes. Il ne m'a pas vu et s'arrête à trois pas d'elles pour mieux commenter la scène.

   - De mieux en mieux, deux pour le prix d'une, vous allez me donner votre fric, après vous vous occuperez de moi !

   Il tient un poignard dans sa main droite posée négligemment le long de sa cuisse, sûr de sa domination. Tout s'est passé très vite, je me rapproche guère rassuré, un gars avec un couteau à la main a souvent le dernier mot dans une discussion avec un homme désarmé. Heureusement à ma vue il tourne les talons et disparait dans les fourrés.
J'attends qu'il soit loin  pour hausser courageusement le ton devant ces dames et lui signifier succinctement ce que je pense de lui, il faut se montrer économe de son mépris tant les nécessiteux sont nombreux...

Nous accompagnons notre protégée encore terrifiée près du camion-snack "Chez Babeth".  En  nous asseyant autour d'une des tables posées directement sur l'herbe clairsemée, nous commandons trois  cocas...

   Grande, fine, blonde aux yeux bleus, ses beaux seins bronzés trop gros pour être honnêtes débordent de la guêpière qui enserre son buste elle est belle comme la femme d'un autre.
 Pour ne pas déclencher la jalousie de Catherine je fais le gars pas intéressé et  regarde ailleurs, je sais être discret mais  continue à penser que je n'ai pas de chance aujourd'hui. D'habitude je suis seul, c'eût été plus pratique pour recueillir ses manifestations de gratitude il faut croire que ce jour là l'ange-gardien chargé d'organiser mes plaisirs était distrait…
 A ma grande surprise, en rougissant un peu Catherine s'est renseignée auprès d'elle sur les tarifs habituellement pratiqués dans cette activité peu sensible à la crise, puis nous l'avons raccompagnée jusqu'à sa voiture, une magnifique Peugeot RCZ blanche et noire garée sous un olivier.

 Peut-être émoustillé par la belle hétaïre, de retour à la maison j'étais plus tendre que d'habitude, ma femme paraissait également très excitée.
Pour renforcer cette ambiance propice à quelques coquineries impromptues je débouchai la demi-bouteille de Mumm cordon rouge toujours disponible dans le frigo  au cas où des gens importants débarqueraient à l'improviste, remplis deux flûtes et proposai galamment :   
        - Cul sec ?

J'ose à peine te dire la suite, elle m'a répondu :

- Cul sec, tu viens de résumer l'histoire de ma vie.

Amis de la poésie bonsoir !

Elle a poursuivi, d'un ton qui m'a semblé provocant :

- Tu as entendu, l'agresseur a cru que j'étais aussi une prostituée, c'est plutôt flatteur, dommage qu'il soit parti si vite. Alors profites-en pendant que c'est encore gratuit, pour toi à partir de demain ce sera deux cents euros, cinq cents pour les perversités, et la maison ne fera pas crédit !
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 Nous avons  terminé notre pastis en silence puis inquiet  mon pote m'a  demandé :
 -Tu crois qu'elle était sincère lorsqu'elle a dit être flattée d'être prise pour une " fille de joie" ? 

 " Filles de joie !" Bizarrement bien qu'elles ne rigolent pas tous les jours c'est ainsi qu'on nomme ces malheureuses.
Je suis resté muet. Ne sachant rien des secrets désirs de nos compagnes ni de leurs fantasmes qu'aurais-je pu répondre ?  Toutefois, quitte à vendre leur joli petit corps je me doute qu'elles se rêvent plutôt Courtisanes princières, Ladies Escort  ou prostituées de luxe.

 Quelques secondes plus tard il a prononcé cette parole forte à laquelle j'adhère sans restriction:
- La seule chose que j'ai compris chez les femmes c'est que je n'y comprenais rien !

En remplissant les verres, grognon il a déploré:

- En attendant maintenant il faut que je débourse deux cents euros à chaque fois, n'ayant pas une grosse retraite je vais être obligé de  me trouver un petit boulot d'appoint…

 J'ai tourné la tête pour dissimuler mon sourire moqueur mais je ne savais pas encore que je ne perdais rien pour attendre, personne n'est jamais à l'abri de la malice féminine.  
Ainsi sont elles et nous gros bêtas ainsi les aime-t-on !...
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Découvrez la suite dans le livre : Les tribulations d'un Lyonnais en Provence
à paraître en Novembre
 




jeudi 19 octobre 2017

Les Tribulations d'un Lyonnais en Provence (extrait)







En route pour la chapelle Saint Saturnin j'étais loin de me douter que j'allais résoudre un des mystères les plus lancinants de ces dernières années...
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Je suis tiré de mes lectures par des aboiements, je sors rapidement de la chapelle, ma petite chienne ne craignant ni dieu ni diable j'ai toujours peur qu'elle prenne une vipère à partie, si elle était mordue ici vous imaginez les dégâts.
En fait de vipère Happy aboie en grattant frénétiquement le sol au pied d'un des murs extérieurs. Après quelques secondes émerge de terre un objet brillant  qu'elle saisit entre ses mâchoires et dépose fièrement à mes pieds, je la récompense avec un morceau de biscuit que je me réservais il faut bien se permettre un excès de temps à autre.

Je nettoie l'objet maculé de terre et gluant de salive canine, il s'agit d'une boite rectangulaire en plastique transparent. Je l'ouvre et en extrais une clé USB entourée de papier essuie- tout.

Après mon casse-croûte j'allume mon ordinateur et introduis ma découverte sur le côté.

Vous connaissez l'expression " le ciel me tombe sur la tête ", oui ? Bon eh bien là les bras m'en tombent.

Contenu de la clé USB : Pour ma sœur bien-aimée ....;;;      il ne peut pas avoir fait ça .....

Découvrez la suite dans le livre : Les tribulations d'un Lyonnais en Provence
à paraître en Novembre

jeudi 12 octobre 2017

Le sculpteur

...J 'ai sculpté ton corps dans la pierre                                                                                                mais la pierre s'est brisée
alors j'ai gravé ton nom dans mon cœur
il est là pour l'éternité                                                                                               
 
 


                                                                                                                                                     

vendredi 6 octobre 2017

Qu'as- tu fait de mes rêves ?

Un craquement de branche sèche, le sifflement d'une respiration, j'entrouvre mes paupières et je l'aperçois ! ...
Le gamin doit avoir une dizaine d'années, sa tête  est coiffée d'un vieux béret noir arrêté par des oreilles trop grandes. Il a de jolies mains de pianiste avec des doigts fuselés terminés par des ongles noirs, son long nez soutient des lunettes dont une branche est rafistolée par un bout de sparadrap, un des verres épais est fissuré. Il ne sent pas très bon, une  blouse grise poussiéreuse laisse apparaître une chemise au col douteux, un short déchiré, ses pieds sont chaussés de sandalettes, des chaussettes en laine montent jusque sous ses genoux écorchés.

 Vraie caricature d'un écolier pauvre des années 50 comme on en voit parfois dans les actualités en noir et blanc de l'époque il ressemble trait pour trait à l'enfant que j'étais sur les vieilles photos de classe lorsque j'avais dix ans , il est moi.   
Je crois que je deviens fou, comment est-ce possible?

 Il (comment dois-je dire  " je" ou "il" ?) poursuit sans agressivité, juste avec curiosité, ce qu'il me demande me donne la chair de poule et hérisse les poils de mes bras:

- QU' AS-TU FAIS DE MES RÊVES ?






dimanche 1 octobre 2017

Les tribulations d'un Lyonnais en Provence . Extrait


 
 
Et là, épouse modèle mais militante, elle inspire profondément avant de m'asséner en apnée cet ahurissant morceau de bravoure qui me laisse sans voix :

- Vous autres grossiers machos imaginez naïvement qu'après avoir usé notre jeunesse à torcher vos marmots, à privilégier votre carrière au détriment de notre épanouissement personnel, à vous serrer dans nos bras pour vous consoler de vos échecs, de votre médiocrité, l'âge venant et notre beauté se flétrissant peu à peu, après avoir été successivement maîtresses, épouses, domestiques et même mamans-bobo de nos maris ingrats, nous allons tranquillement vous laisser partir faire les jolis cœurs et les beaux gosses avec une plus belle ou plus  jeune qui  profitera des fruits de tous nos sacrifices sans  avoir rien fait pour les mériter. C'est trop facile messieurs, vous  rêvez.  Plutôt vous voir  crever !

mardi 6 juin 2017

Mon prochain livre : Les tribulations d'un Lyonnais en Provence


















Serge Boudoux présente en avant-première son prochain livre :
 
"Les tribulations d'un Lyonnais en Provence". 😁
 
22 histoires courtes, étranges, impertinentes et sans tabou en pays de Fayence.


Un jeune retraité randonneur rencontre au cours de ses promenades en forêt des gens ordinaires qui lui racontent des aventures extraordinaires, amusantes, tristes, drôles, touchantes, dramatiques, toujours surprenantes. Lui-même en vit certaines, réelles ou imaginaires qui valent le détour et le contour..
Attendez-vous au pire comme au meilleur.
Vous allez vous régaler!

SORTIE FIN NOVEMBRE. Editions Opéra, Paris. 

lundi 8 mai 2017

Un complot extraordinaire


                                      
 
 
 


 

La campagne présidentielle ayant été polluée par "les affaires"  de Mr Fillon et de Mme Le Pen et les deux candidats ayant crié au complot j'ai fait de recherches pour essayer de donner une définition à ce concept à géométrie variable, voici ma conclusion.

 
Complot.  Définitions :

 
1/ Appelé aussi cabinet noir ou vérité alternative. Explication utilisée en dernier recours par tout homme politique français pris la main dans le sac. Eléments de langage communément employés suite à la découverte d'une malversation : " Je suis victime d'un complot ".

 2/ Théorie imbécile expliquant que des sociétés secrètes manipulent notre destin individuel ou collectif par la désinformation voire le mensonge. Ce concept commode permet d'expliquer tous les échecs de l'existence et exonère les perdants de la vie de toute responsabilité personnelle.

 Selon cette doctrine, Auschwitz était une aimable colonie de vacances, les Américains ne sont pas allés sur la lune, les avions du 11 septembre 2001 n'ont pas fait tomber les Twin Towers, les pyramides ont été construites par des extraterrestres, Elvis Presley et Michael Jackson sont toujours vivants, les attentats islamistes sont fomentés par le gouvernement et les services secrets, etc… Tous ceux qui pensent le contraire font partie d'un vaste dessein à la finalité obscure, c'est Le Complot !

 Albert Einstein avait une idée forte parfaitement applicable à ces élucubrations : « Deux choses sont infinies, l'univers et la bêtise humaine mais en ce qui concerne l'univers je n'en n'ai pas encore acquis la certitude absolue. »

 Sacré Albert ! Mais il n'avait pas toujours raison, les complots existent réellement, si si. J'en ai découvert un tout à fait extraordinaire qui n'est pas là où on pourrait s'attendre à le trouver.

 Je vais vous révéler maintenant la plus grande conjuration de ces trente dernières années, elle est pourtant passée inaperçue c'est dire si elle est habile, les victimes n'ont rien vu  :

 
Les Français ( les méchants) ont comploter pour porter au pouvoir leur victime ( le gentil), femme ou homme politique se croyant providentiel qui leur dit ce qu'ils ont envie d'entendre, à savoir : dormez en paix, demain c'est moi qui règlerais tous vos problèmes. Le jeu cruel consiste ensuite à l'élire pour cinq ans et lui pourrir la vie après les 100 premiers jours appelés l'état de grâce dès que, confronter aux évidences il est bien obligé de faire le contraire de ce qu'il a promis,  ce que préconisaient les courageux qui, eux n'ont pas été élus puisqu'ils ne promettaient rien, vous avez suivi ? La réalité est têtue la gueuse.

 
Deuxième phase du complot : Les Français, taquins, applaudissent les slogans du type  " le changement c'est maintenant " " le renouveau c'est Bruno" pour persuader leur victime qu'ils attendent des réformes puis descendent dans la rue pour s'opposer à toute modification et adaptation au monde qui les entourent.

 
Troisième malice : Les Français étant schizophrènes, leur cerveau droit est hostile aux immigrés et pousse à voter pour ceux qui promettent de les renvoyer chez eux,  mais leur cerveau gauche commande de  faire obstacle aux forces de l'ordre quand elles font ce qu'ils demandent. Voyez par exemple en 2013 l'affaire Leonarda reconduite avec sa famille en toute légalité dans leur Kosovo natal. Des manifestations de lycéens se déroulèrent immédiatement pour réclamer son retour en France, à l'appel de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), 24 lycées sont bloqués, et une cinquantaine le lendemain. 2 500 manifestants défilent à Paris selon la police, 7 000 selon la FIDL.

En parlant de renvoyer les étrangers chez eux je vous fais remarquer au passage que mon ophtalmo s'appelle Mokrane, un chirurgien de Mougins se prénomme Tarik, un autre Dung N'Guyen et je n'aimerais pas qu'on les renvoie chez eux ils ne tuent pas plus de patients que Pierre ou Paul.

 Sacrés  Français comploteurs, ils ont bien monté leur coup,  la prochaine victime aveuglée par ses espérances de prise de pouvoir s'obstine à croire qu'elle peut les gouverner, elle ne voit plus rien à part l'Elysée.

  Quand on montre la lune à un imbécile il ne regarde que le doigt.

 

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Tant qu'à rigoler, rigolons, mais sans moquerie aucune, ce n'est pas le style de la maison.

 
Dans le casting des candidats, à part notre nouveau président, nouvelle victime du complot dont nous aurons sans doute l'occasion de nous gausser plus tard abondamment  nous avons eu :

 
- Une professeure d'économie qui aurait pu en faire une (économie ), celle de ne pas se présenter, cela lui aurait évité de débiter des conneries que même Georges Marchais dans les années 70 n'osait pas proférer. Parents des étudiants apprenant la finance grâce à elle je plains votre progéniture.

 
- Un trotskyste bon teint réclamant le désarmement de la police afin que les casseurs et les Djihadistes puissent ne pas être gênés dans leurs actions. Pour les plus jeunes je rappelle que Léon Trotski fut contraint par ses amis ( sans doute conquis par ses idées ) d'émigrer au Mexique où il fut rejoint par d'autres bons copains qui l'envoyèrent rejoindre Lénine "Ad Patres " d'un coup de pic à glace dans sa jolie tête.

 
- Un bonimenteur talentueux conseillant à ses insoumis de ne pas écouter les bonimenteurs. Boniment est un nom masculin du 18e siècle caractérisant un propos dont l'objectif est de plaire, convaincre,  séduire et faire baisser la vigilance.
J'ai vérifié aussi la définition du mot insoumis: déserteur, désobéissant, dissident, infernal, rebelle, réfractaire etc… loin de moi l'idée d'insulter qui que ce soit, je cite uniquement le dictionnaire.  
Ayant d'autre part appris que le bateleur en question avait pour maîtres à penser l'aimable Fidel Castro et le grand économiste Hugo Chavez qui a réussi l'exploit de ruiner son pays ( le Venezuela) malgré ses énormes richesses naturelles, j'ai donc suivi ses conseils et changé de chaîne à chacune de ses apparitions.

 
- Un candidat de droite, gai comme un croque-mort venant d'apprendre qu'on lui a supprimé son 13e mois et appliquant la règle " faites ce que je dis mais pas ce que je fais " à ses amis éberlués.

 - Un candidat de gauche charismatique comme une huître et en ayant la profondeur de vue.

 - Une candidate de droite, pas extrême mais presque, appelant les patriotes à la rejoindre délivrant ainsi un message subliminal suggérant que les autres ne le sont pas ( patriotes) et proposant de revenir "au bon vieux temps du Franc". J'en viens moi de ce bon vieux temps et n'ai aucune envie d'y retourner.

Je viens de me faire des copains. Que les candidats non cités me haïssent quand même à tout hasard, je parlerai d'eux une prochaine fois.

Qu'il me soit permis, avant de recevoir une avalanche d'injures provenant de tous bords, de préciser que tous ces candidats ont un point commun, si si.
 A part ressusciter la lutte des classes qu'on aurait pu penser disparue dans les oubliettes de l'histoire et qui se termine en général par de très beaux massacres ils ont chacun quelques idées simples censées régler nos problèmes compliqués.

  Au 20e siècle certains régimes ont appliqué également des solutions simples, comme elles ne marchaient pas et que l'échec ne pouvaient évidemment pas venir de leurs idées on trouva quelques responsables : les juifs,( un plaisantin ayant annoncé à un anti sémite notoire  "on vient de mettre en prison tous les juifs et tous les coiffeurs " il répondit pourquoi les coiffeurs ? ) les bourgeois, les intellectuels, les journalistes, les riches, les pauvres, les syndicalistes, les paysans, malheureusement on n'avait plus de templiers sous la main, Philippe le Bel y avait pensé avant. On est toujours le bouc émissaire de quelqu'un, la lutte des classes est faite pour ça.

 Je souhaite bonne chance à Manu ( il n'est pas encore intronisé que les comploteurs sont déjà dans la rue pour dire " non" démontrant ainsi la pertinence de mon analyse)) bonne chance  à notre beau pays et me permets de rappeler une phrase de Kennedy :

 Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.

mercredi 22 mars 2017

Eden. livre troisième, extrait


 Je convie Eric et Camille  à monter jusqu'au toit-terrasse histoire d'admirer la vue panoramique sur la baie de Cannes. Je sais que les ouvriers n'ont pas fini de monter le garde-corps provisoire et en ce jour férié de la Toussaint le chantier est désert. Je m'avance tout près du vide, le vent souffle en rafales Eric a peur et reste en arrière. Je lui adresse alors mon sourire le plus aguicheur pour narguer Camille et par jeu mets en doute le courage de ce petit con.

- Camille, tu n'es  pas chiche de t'approcher !

Les hommes sont vraiment bêtes, ils veulent toujours montrer qu'ils pissent plus loin que les autres, il suffit d'agiter la muleta. Gay mais pas marrant, jaloux et blessé dans son orgueil de mâle, jamais en retard d'une vantardise Camille veut manifester sa vaillance en se tenant tout près du bord comme moi. Il prend la main d'Eric terrorisé, le tire vers lui. Je recule de trois pas. Levant leurs deux bras, imitant De Caprio dans Titanic il crie " Nous sommes les maîtres du monde " puis il serre son grand homme dans ses bras et tente de l'embrasser sur la bouche, Eric le repousse en riant, quelques passants dans la rue lèvent la tête.

Je mets mes écouteurs dans mes oreilles, cinquième symphonie de Beethoven en sourdine je suggère d'un ton admiratif :

- Vous êtes trop beaux vous deux, vous devriez faire un selfie.

 Il fouille dans sa poche pour sortir son portable. Finalement c'est plus facile que je ne le pensais, je les pousse pendant qu'ils prennent maladroitement la pose, comme j'avais poussé Loïc mon frère violeur en 1989, mais cette fois je ne tombe pas. Je monte le son de mes écouteurs, cette cinquième symphonie est totalement à mon image, violente, intense, sauvage. En les regardant chuter et s'écraser lourdement au sol je pense aux vers de Baudelaire : ses ailes de géant l'empêchent de marcher, malheureusement pour eux ils n'ont pas le loisir de les déployer, les deux tourtereaux  rejoignent brutalement la cour encombrée de ferraille cinq étages plus bas. Leurs corps mutilés ne sont pas beaux à voir. …

mercredi 15 février 2017

Eden livre troisième : ça démarre fort


Mardi 5 juillet 2011. Hôtel Campanile, Grasse, Alpes maritimes.


12h30. La femme de ménage Véronique Hoareau vérifie que tout est parfaitement en ordre, jette un dernier coup d'œil et ferme derrière elle la porte n°18. Encore deux chambres à nettoyer et sa matinée commencée très tôt sera terminée, elle pourra enfin rentrer chez elle. Sa vie est dure, le gentil compagnon partageant son existence l'a courageusement abandonnée avec un enfant à charge, sans doute timide  il n'a pas laissé d'adresse. Heureusement sa mère n'habite pas loin de son modeste logement et peut s'occuper du petit garçon en cas de nécessité, en cette période de vacances Véronique a bien besoin d'aide.

Elle frappe deux fois à la porte de  la chambre 19 malgré l'affichette portant  la mention " ne pas déranger " pendue à la poignée, sans réponse elle contacte la réception qui lui donne le feu vert, elle déverrouille la serrure avec sa carte magnétique, pénètre dans le sas, pousse la seconde porte… et horrifiée s'évanouit.

En attendant...


...Où trouver notre livre second ?

Commandez en quelques clics Eden, L’ange de la mort est assis sur mon banc en format papier ou numérique :



Bonne lecture.