jeudi 9 juillet 2020

Le dernier rempart

Puis-je me permettre d’apporter à l’édifice que constituent les discours et prises de position contre la police une petite pierre que celui qui n’a jamais péché pourra me jeter.
Je suis évidemment indigné par les actes de racisme quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent et quelle que puisse être la couleur de ceux qui en sont victimes. Je suis contre toute forme d'esclavage présent ou passé, l'esclavage est un crime contre l'humanité, et contre toutes discriminations actives ou passives, surtout celles qui sont dirigées contre moi et mon pays.
Il me semble toutefois que l’on se trompe de combat.
Il est un lieu commun de rappeler que dans la police, comme dans tout groupe humain, il y aura toujours quelques malades pour penser qu’un œuf avec une coquille foncée est différent d’un œuf à coquille claire, bien que dans une poêle ils aient tous deux le même blanc et un jaune identique.
Ceci dit il serait peut-être bon de rappeler que la police est là pour protéger les citoyens ordinaires contre les délinquants. Il se trouve que les délinquants sont de plus en plus violents et ne considèrent pas les caresses ou les bonnes paroles comme suffisantes à les distraire de leur but ultime : s'approprier par la violence le bien d'autrui.
Il y a quelque temps trois hommes cagoulés s’introduisirent à 10 h du matin dans notre maison où ma femme se trouvait seule, pensant donc s’approprier par la violence en quelques minutes ce que nous avions mis quarante ans à gagner à la sueur de nos fronts. Les maisons cossues attirent souvent les fâcheux.
Il eut sans doute été aimable de notre part de leur servir quelque boisson fraîche et de nous excuser de ne pas avoir d’argent liquide chez nous. Certains voisins courageux s’approchèrent en entendant les cris de détresse de ma femme. Les délinquants, puisque c’est le nom de ceux qui pratiquent le noble art de la délinquance, repartirent en traînant les pieds, bredouilles mais singulièrement énervés de ne pas avoir été rémunérés pour les heures supplémentaires effectuées et leurs frais de déplacement, non sans avoir menacé de mort avec un pied de biche cette douce épouse qui crut mourir ce jour-là.
Si j’avais été présent on peut penser et même craindre que, nous sentant en danger, j’eusse tenté de brandir ma 22 long rifle pour défendre les lieux et qu’il y ait des blessés.
Si un des cagoulés avait été blessé, j’imagine que sa famille se serait insurgée contre moi, affreux petit bourgeois qui se permettait de défendre son bien et sa famille puis il se serait sans doute trouvé un avocat culotté pour me réclamer des dommages et intérêts afin d’indemniser le pauvre agresseur agressé.
Heureusement, la gendarmerie intervint rapidement, les cagoulés détalèrent enfin et tout se termina bien ou presque : depuis ce jour ma femme n’aime plus notre maison et souffre régulièrement de crises d’angoisse et de panique.
Je tirai de cette mésaventure les conclusions suivantes :
- Le métier de délinquant est un métier dangereux, celui qui le pratique doit en accepter et en assumer les risques.
- La police est actuellement la dernière digue, le dernier rempart qui nous protège de l’instauration d’une société sauvage où régnera bientôt la loi de la jungle. Gardons-nous de désespérer ces braves qui, dégoûtés, pourraient bien baisser les bras et laisser le champ libre à la barbarie ordinaire. Ceux qui leur crachent dessus seraient sans doute les premiers à chercher refuge près d’eux en cas de besoin et se réjouiraient de trouver là un peu de sécurité.
Depuis la chute de l’empire romain nous savons que les civilisations sont mortelles. Une société qui serait incapable de faire respecter ses lois et ceux qui la défendent, dans laquelle chaque citoyen croirait pouvoir obtenir plus par la revendication que par son travail et son talent ou imaginerait que seul le gouvernement pourrait être responsable de sa réussite personnelle ou de ses échecs, serait vouée à une disparition rapide.
Sachons prendre la mesure de la grandeur de notre belle France qui n’est pas parfaite mais a su jusqu’à maintenant nous garantir une existence décente et luttons pour conserver notre douceur de vivre.
Et souhaitons que les vociférations de la rue ne soient pas le bruit que fait le bonheur quand il s’en va !!!

mercredi 8 juillet 2020

Encore un nouveau livre ? non, c'est LE livre

SORTIE IMMINENTE DE MON NOUVEAU LIVRE

L'humain n'est pas raciste, il est méchant et cupide

L'HUMAIN N'EST PAS RACISTE , IL EST MÉCHANT ET CUPIDE !

L’Humain n’est pas raciste, il est méchant et cupide !
Ce n’est pas pour me vanter, mais après la paresse et l’égoïsme ma troisième qualité est la mauvaise foi, ce qui m’autorise à discuter librement avec les antiracistes, mes frères et sœurs en inhumanité qui voudraient punir l'histoire à la lumière de notre ignorance actuelle de ladite Histoire alors allons-y, punissons !
L’humain est un animal méchant, sans cette méchanceté il n’aurait pas survécu. Nous vivons sur un sol européen qui vit défiler : Goths, Ostrogoths, Wisigoths, Sali-goths, Vandales, Celtes, Gaulois, Saxons, Francs, Huns et j’en passe, ethnies de même couleur de peau ou presque qui se massacrèrent allègrement jusqu’à ce que les Romains mettent tout le monde d’accord et emmènent les vaincus en esclavage à Rome. L'esclave travaille gratuitement, le Romain est cupide, je demande donc qu’on rase la ville de Rome.
Comme les Francs avaient également beaucoup massacré et utilisé des esclaves avant de donner leur nom à notre beau pays, je demande également, mais avec regret, que l’on débaptise la France et qu'on l'appelle désormais GREVELAND, le pays de la grève perpétuelle..
Au seizième siècle, suite aux voyages de Christophe Colomb, les Espagnols conquirent les empires Aztèques et Incas qui avaient réduit en esclavage les autres peuplades d’Amérique centrale et du sud. Ils voulurent les faire travailler dans les mines d’or et d’argent, prétextant qu'ils étaient des animaux, mais l'indien était fragile, 80 % de la population indigène disparut en quelques années victime de mauvais traitements, de famine et des maladies européennes. L’église s’empara de l’affaire et lors de la fameuse « controverse de Valladolid » décida du bout des lèvres que les indiens étaient peut-être des humains, peut-être, qu’il convenait en tous cas de les baptiser avant tous nouveaux sévices, et, se fondant sur un obscur verset de la Bible, révéla que le seigneur ayant créé les noirs pour les faire travailler dans les mines il était légitime de s'en servir comme esclaves. Je demande donc :
- que la ville de Valladolid et le Vatican soient rayés de la carte, la statue de Christophe Colomb déboulonnée, la Bible interdite et le Pape jeté en prison.
Une de mes belles-filles est bourguignonne, or il se trouve que Jeanne d’Arc fut capturée par les bourguignons, vendue aux Anglais et brûlée, le Bourguignon est traître. Je demande donc à ce que la Bourgogne change de nom, quand à ma belle-fille, qu'elle ne s’inquiète pas, je lui accorde le sursis pour ce sale coup perpétré par ses ancêtres (mais la prochaine fois c’est perpète).
En Amérique du nord les Comanches massacraient les Apaches qui abattaient les Cheyennes qui tuaient les Navajos qui exterminaient les Sioux qui s'en prenaient aux Iroquois et au dernier des Mohicans avant que les Européens ne massacrent tout ce beau monde ou presque, les survivants étant parqués dans des réserves où pour les protéger des rigueurs de l’hiver on leur distribua des couvertures infestées du virus de la variole. Les mêmes bonnes âmes importèrent des esclaves noirs d’Afrique pour cultiver le coton, l’Américain est méchant. J’exige que le coton et les couvertures soient désormais interdits.
En Afrique certains chefs de tribus se constituèrent des fortunes en vendant leur propre population aux négriers blancs et Arabes qui s‘en donnèrent à cœur joie. Les Arabes adoraient également les esclaves blanches, sous l’appellation de barbaresques ils écumèrent la méditerranée, razziant même l’île de Porquerolles dont ils emmenèrent en esclavage, entre autres, le gouverneur, sa femme et ses enfants. Je voudrais que l’on stigmatise et condamne l’Afrique et l’Arabie.
Plus tard l’ambassadeur français demanda au Dey d’Alger de calmer un peu ses barbaresques, ce à quoi celui-ci répondit, dit-on, par un coup d’éventail. (si ce n’est pas vrai c’est bien trouvé). La France en profita pour envahir l’Algérie et se l’approprier. Je demande à changer le nom de la ville d’Alger.
Les Français et les Anglais colonisèrent et se partagèrent le monde. Comme je suis Français je trouve normal qu'on exporte notre belle civilisation colonisatrice mais il faudrait punir les Anglais pour cette même raison en rasant Big Ben et en débaptisant la gare de Waterloo qui rappelle notre défaite. .
Plus près de nous les Nazis (blancs) exterminèrent les juifs, les tziganes, les homosexuels, les trisomiques, les opposants, (blancs également) après s'en être servis comme esclaves ou sujets d'expériences médicales le Nazi est méchant. Les Japonais enterrèrent vivants les Chinois de Nankin et les Vietnamiens qui sortaient tout juste de leur guerre de libération entreprirent immédiatement d' envahir le Cambodge, l’Asiatique est pervers. Parallèlement les grands hommes inspirateurs des grandes idées du 20 ème siècle (Staline, Mao, les Khmers rouges, Franco et autres dictateurs de gauche et de droite etc…) se mirent à décimer leur propre population. Le grand homme est méchant mais il n’est pas raciste.
En 1994 les Hutus ( noirs ) tuèrent 800 000 Tutsis.( noirs aussi. je crois qu'ils reprochaient, entre autres récriminations, aux Tutsis d'avoir un nez fin alors qu'eux en avait un gros ?) le Hutu est méchant mais a bon goût, un visage est plus beau quand il a un nez fort au milieu de la figure.
Et que dire des hommes qui tuent leur femme ? L’homme violent est féminicide et parfois infanticide donc méchant mais pas raciste.
Mon propos, dans lequel certains grognons trouveront des approximations dues à mon ton volontairement cynique ( il faut faire mine d’en rire pour ne pas en pleurer) n’a pas pour objet de faire un cours d’histoire mais de montrer que depuis toujours les humains se sont massacrés et ont réduit les vaincus en esclavage, non en vertu d’un quelconque racisme mais au nom d’une méchanceté inhérente à l’humanité et d’une simple mais horrible cupidité. Le racisme n’est qu’une conséquence de cette disposition à la méchanceté et à la cupidité, on dort mieux lorsque l'on dénie à ses victimes toute humanité et qu’on peut les réduire à l'état de simples objets marchands. Les victimes d’aujourd’hui seront d’ailleurs les bourreaux de demain lorsque leur population sera majoritaire. Tous les discours n’y feront rien, seule la loi et l'éducation peuvent réguler l’animalité de l’homme
L’Humain est méchant mais il y a pire : notre comportement est différent selon que nous soyons seul ou en groupe
Seul, un humain est un être méchant mais raisonnable, souvent attachant, capable d’apprécier le beau, sensible à la souffrance de son prochain ou de son lointain.
L’humain redevient animal et se transforme totalement lorsqu’il fait partie intégrante d’une foule. Il devient bête, disponible à toutes les manipulations, fake-news, et ouvert à toutes les folies. Telle manifestation réclamant une baisse des prix de l’essence se termina par l’incendie du Fouquet’s qui, sauf erreur de ma part, ne vend pas de carburant et par la destruction du tombeau du soldat inconnu, symbole de ces pauvres garçons morts à vingt ans au temps d’aimer, sacrifiant leur vie pour que les générations futures soient libres de pisser sur leur tombe.
On peut, on doit lutter pour contenir sa méchanceté originelle et ne pas sombrer dans la bêtise. J’habite un village où se côtoient blancs, noirs, tunisiens, asiatiques, tous gens de bonne composition qui vivent paisiblement sans agresser leurs voisins, sous l’œil débonnaire de policiers de toutes couleurs. Je ne vous dirai pas le nom de ce village, nous ne voudrions pas que les miasmes de la bêtise et de la méchanceté nous atteignent et ne nous transforment en racistes et antiracistes qui sont les deux versants d’une même haine. N’oublions pas que ceux qui se disent antiracistes aujourd’hui seront peut-être les racistes de demain.
Maintenant, racistes et antiracistes peuvent tirer sur moi, mais qu'ils visent au cœur…Épargnez mon beau visage métissé de Picard, d'Italienne et de Néandertalien !