lundi 9 mai 2016

Eden la trilogie ou l'aventure de la co-écriture




Découvrons aujourd’hui Serge Boudoux et Cécile de Laget, co-auteurs des trois romans représentant La Trilogie d 'Eden. Je leur ai demandé entre autres choses, d’où leur était venue cette envie de co-écrire ce thriller fou se déroulant entre la côte d'Azur, les chemins de Saint Jacques de Compostelle, l'Auvergne, l'Isère, la Loire, New-York et d'autres lieux inattendus.


Vanessa : Bonjour à vous deux et merci d’avoir accepté de répondre à mes questions. Pourquoi cette co-écriture ?

Serge : Bonjour Vanessa et merci à vous de nous accorder votre attention. Avec Cécile nous nous sommes rencontrés en 2006 pour le travail, le jeune retraité que je suis voulais démarrer une seconde vie et elle au contraire voulait reprendre son activité professionnelle après une période en tant que mère au foyer. Nous avons donc créé une société en immobilier et très vite avons découvert une passion commune pour la lecture et un profond désir d’écriture. Durant plusieurs années nous avons imaginé des personnages, des situations et au final une véritable histoire.

Cécile : Il faut dire que nous écrivions chacun de notre côté depuis toujours, pour ma part écrire un livre était sur la liste de mes rêves d’enfant.

Vanessa : Comment vous est venue l’idée de créer Eden ? Comment se sont construits les personnages ?

Serge : J'ai fait trois fois, à pied, la partie française du chemin de Saint Jacques de Compostelle (900 km fois 3 donc). Je vais vous surprendre je n'ai pas fait la partie espagnole car je ne voudrais jamais arriver au terme du pèlerinage. Qui dit terme dit fin, pour moi ce serait trop triste, ce qui m'intéresse c'est le voyage, pas la destination. Ce voyage fut une révélation. En revenant j'ai tout abandonné pour changer de vie. Sur le chemin je suis tombé amoureux de la Piéta de Lamothe-Goas dans le Gers, cette sculpture m'a parlé et prétend receler un secret dévastateur, je voulais écrire son histoire vu par le vieil Henri, loin des livres classiques des pèlerins ordinaires qui ne racontent que leur mal aux pieds, problèmes d'hébergement et de nourriture. Un peu plus tard j'ai découvert qu'une certaine personne de mon entourage avait subi des agressions sexuelles dans son enfance et j'ai rencontré un personnage qui entendait des voix dans sa tête qui l'ont forcé à assassiner sa mère de 31 coups de couteau (c’est authentique). Nous voulions également apporter un éclairage nouveau sur certaines énigmes historiques et événements récents bizarres. Tous ces éléments se sont mis peu à peu en place et leur combinaison a donné naissance au personnage d' EDEN. Eden est l'archétype de la jeune femme qui se veut libre, prête à tout pour s'imposer dans un monde encore très macho. Adorable, désirable et détestable à la fois elle emploie des solutions simples pour résoudre des problèmes compliqués.

Cécile : J’en profite pour souligner un détail important, Eden n’est pas du tout autobiographique, croyez moi j’ai encore bien plus mauvais caractère qu’elle et mis à part des araignées et des guêpes je n’ai jamais tué personne (rires). J’avais moi aussi fait en partie le chemin de Saint Jacques de Compostelle, mais en cabriolet, je déteste marcher je préfère tricher, d’ailleurs Eden aussi triche un peu et je dois bien avouer qu’on a mis dans nos personnages une petite part de nous.

Serge : C’est vrai, Michel Ange est un peu ce que je suis, ce que j'aurais parfois aimé être et ce qui va vous étonner, ce que je n'aurais pas pu être, je suis trop raisonnable. Vivre sans folie n'est pas très sage, j'ai pu enfin développer un peu de folie à travers lui. Concernant les autres personnages certains sont des caricatures, d’autres sont inspirés de personnages réels mais dans tous les cas ils sont sortis de notre imagination et ce j’espère pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Vanessa : Pourquoi une Trilogie ?

Cécile : Nous avions envie de parler de tellement de sujets que très vite nous nous sommes dits qu’un seul livre ne nous suffirait jamais.

Serge : L'idée d'une trilogie s'est imposée naturellement lorsque nous avons pris conscience que tout ce que nous avions à dire ne tiendrait pas en un seul volume. En fait c'est l'histoire qui nous dirige et nous mène parfois dans des endroits insoupçonnés c'est très amusant.

Vanessa : Cela ne doit pas être facile de décider quel sujet aborder et de quelle façon. La co-écriture n’est-elle pas difficile ?

Serge : Non c’est même extrêmement facile enfin surtout avec Cécile, elle a toujours tort et moi toujours raison (rires).

Cécile : Voilà pourquoi ça fonctionne, avec Serge nous aimons énormément nous amuser et cette aventure, vous l’aurez compris, beaucoup plus difficile pour moi que pour Serge, est des plus enrichissantes.

Serge : Bien entendu Cécile et moi avons des points de vue et des motivations différentes, mais justement, c’est ce qui rend nos écrits si surprenants et différents de ce que vous aurez lu jusque là puisque le mélange des idées est détonnant…Enfin toute modestie mise à part je cite des lecteurs qui nous l’ont exprimé eux même.

Cécile : Tant que nous nous sommes racontés l’histoire, tout était limpide et facile, c’est à la rédaction que tout est devenu très compliqué.

Serge : Au début nous n’étions d’accord sur rien, on s’est même disputé à plusieurs reprises. On restait d’accord sur le fond mais la forme était problématique. Les sentiments, le ton, la vision des choses et la façon d’interpréter nous étaient totalement différents. Finalement nous avons trouvé un mode de fonctionnement qui nous a solutionné tout problème et depuis l’écriture n’est plus qu’un véritable plaisir en plus d’être un bonheur.

Cécile : Voilà c’est simple, Serge a toujours raison et moi toujours tort comme il vous l’a expliqué tout à l’heure (rires). Plus sérieusement, cette co-écriture avec Serge me fait grandir, moi qui ne m'explique rien au fonctionnement des hommes au moins maintenant je respecte leurs différences et leurs points de vue et c’est déjà pas mal.

Serge : Cette expérience a confirmé ce que je pressentais déjà, la seule chose que je comprenne chez les femmes, c'est que je n'y comprends rien.

Cécile : Il n'y a rien à comprendre mais tout à admettre.

Vanessa : Merci à tous les deux, je reviendrais bientôt vous interviewer individuellement pour vous découvrir plus intimement.

Cécile : Oui bien sûr avec plaisir mais honneur aux hommes je vous laisse volontiers commencer par serge.

Serge : Parfait pour moi à très vite alors Vanessa et merci.

Rendez-vous la prochaine fois pour le portrait de Serge en attendant pensez à commandez en ligne le livre premier d'Eden La Trilogie : "Le serpent qui siffle dans la tête". Le livre second sortira courant mai :

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