lundi 12 mars 2018

Un Lyonnais en Pays de Fayence ? Pas triste !


 
 

Une belle histoire commence toujours par : Il était une fois ! disait notre mère.
 Je l'entends encore raconter avec gourmandise les crimes de la bête du Gévaudan, les forfaits des tenanciers de l'auberge de Peyrebeille ou nous révéler sa vérité sur le mystérieux masque de fer.
 
 Dès qu'elle prononçait les mots magiques " il était une fois ", un grand silence se faisait.
Assis en rond autour de la table nous retenions notre souffle, ses yeux lançaient des éclairs, des frissons parcouraient ma peau.
Depuis elle est morte et les choses ont bien changé. Les veillées devant la cheminée où chacun dévoilait ses petites peines et les grandes joies de la journée ont disparu.

 Maintenant on participe à Koh Lanta pour connaître la faim, la soif, le froid, découvrir la manipulation, les trahisons, certains partent pour  un Rendez-vous en terre inconnue où ils rencontrent des gens épatants, un gars sans-gêne annonce : J'irai dormir chez vous,  des citadines en talons aiguilles pensent naïvement que L'amour est dans le pré, d'autres éprouvent une grande jouissance à préparer Un dîner presque parfait pour des convives hypocrites et quelques masochistes rampent  à l'intérieur du Fort Boyard parmi les serpents, les araignées, les cafards affolés afin de finalement déchiffrer parfois difficilement les fables fines et quelquefois foireuses du fieffé fantasmagorique, fantomatique mais  fidèle, familier, fou et  fameux père Fouras. (Fichtre, quelle phrase !)  

Pourquoi aller si loin et se compliquer la vie ? Tout près de nous, au plus profond de la mémoire de chaque être humain, dans la vôtre sûrement, se cachent des histoires troubles, drôles, tristes, dramatiques, touchantes, toujours surprenantes.


   Au cours de mes longues promenades dans les bois du pays de Fayence j'ai croisé des gens ordinaires qui m'ont raconté leurs aventures extraordinaires, moi-même en ai vécu d'incroyables qui valent le détour et le contour.

 Accompagnez-moi et je vous les conterai, je vous mets toutefois en garde elles commencent souvent tranquillement mais le pire n'est jamais loin.

De tels voyages se préparent, abandonnez vos écrans addictifs, éteignez votre télé, vos ordinateurs, tablettes et autres portables, là où nous allons il n'y a pas de réseau.  Chaussez vos baskets, endossez votre sac et promenons nous ensemble dans la forêt.
 Nul loup ni bête du Gévaudan  n'y rôde mais restons vigilants, nous ne sommes pas à l'abri d'autres mauvaises rencontres, quelques unes de nos délicieuses compagnes permanentes ou passagères et certains contemporains au-dessus de tous soupçons sont plus pervers que ces sauvages animaux.

Les Romains disaient:  Homo homini lupus est   " L'homme est un loup pour l'homme",  ce qui n'est pas un compliment pour le loup.
Ils auraient dû rajouter : Femina est vita hominis lupus " La femme est une louve pour l'homme " , affirmation guère plus flatteuse pour la louve.

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